Le réseau « Vivre Paris ! » s’internationalise

antimovidaAccomplir est l’une des associations fondatrices du Réseau Vivre Paris !, créé en décembre 2010. Le réseau défend l’espace public, en s’opposant à l’extension excessive des terrasses de cafés et restaurants et lutte contre les nuisances sonores nocturnes.
Le phénomène du « tapage nocturne festif » ne cesse de s’étendre dans tout Paris. Il touche notamment les quartiers Jean-Pierre Timbaud (11e), le Marais (4e), la Butte aux Cailles (13e), les Halles-Montorgueil (1er-2e), Belleville-Ménilmontant (20e), Pigalle (9e), le Parc de la Villette (19e), le canal Saint-Martin (10e), mais aussi des « micro-quartiers » comme les rues Princesse, Guisarde et Callot (6e), la rue de Lappe et la rue Daval (11e), la place du marché Sainte-Catherine (4e), la rue des Martyrs et la place des Abbesses (9e), le passage Thiéré, la rue des Taillandiers et la rue Keller (11e)…
C’est également un phénomène national et européen. Des associations se sont constituées à Strasbourg, Toulouse, Nantes ou Montpellier, ainsi qu’à Barcelone, Berlin, Lisbonne, Rome, Genève, etc. (voir cette page). Voir le site de la coordination nationale contre la vie nocturne sauvage en Italie : coordinamento nazionale antimovida selvaggia.
Le réseau « Vivre Paris ! » est en contact étroit avec diverses associations et un mouvement européen est en train de voir le jour. Les demandes portées par ce mouvement sont simples : pour rester vivante, une ville doit être un lieu où les gens peuvent dormir. Sans les Parisiens, les Romains et les Lisboètes, Paris, Rome et Lisbonne ne seraient plus de vraies villes, mais de simples décors de carte postale, des « villes musées ». 
La gestion responsable d’une ville et le développement d’un tourisme de qualité doivent intégrer la notion de respect des autres, de préservation de l’environnement, de développement durable.

La principale réponse apportée par l’équipe municipale de Bertrand Delanoë aux demandes du réseau « Vivre Paris ! » avait été la mise en place des « Pierrots de la nuit », des clowns-médiateurs à l’efficacité discutable et dont le nombre est dérisoire par rapport aux nuisances.
Avec les autres membres du réseau, nous avons décidé de rencontrer les adjoints d’Anne Hidalgo concernés par ces questions.
Nous tentons de leur faire comprendre que, face à des comportements inciviques et irresponsables, la médiation ne suffit pas et qu’il faut mettre en place des mesures répressives, portées non seulement par la police mais par la Ville de Paris elle-même. Nous attendons de nos élus un discours clair sur les deux questions suivantes : que faire pour que tous les Parisiens aient la possibilité de dormir la nuit ? Quelles mesures la Ville de Paris prévoit-elle contre l’alcoolisation massive et effrayante des jeunes, véritable problème de santé publique et principale cause des nuisances que nous endurons la nuit ?

Une réflexion sur « Le réseau « Vivre Paris ! » s’internationalise »

  1. Bonjour, j’ai beaucoup apprécié la lettre de novembre. Je ne peux que souscrire tous les sujets abordés, surtout le premier article qui traite de ce que la Mairie de Paris appelle le coté « festif »de la capitale… c’est à dire la « movida sauvage ». Je croyais être le seul à souffrir des nuisances sonores diurnes et nocturnes relatives au bars, pubs et restaurants. Je me sens moins seul!.
    J’habite à l’angle de la rue Montmartre et de la rue Léopold Bellan et je profite du brouhaha qui remonte à mes fenêtres au 4ème étage…. L’été, les terrasse sont mises en place assez bruyamment à 6:00 du matin et rentrées à 2:00 du matin. Ce qui fait de nuits plutôt courtes.
    L’hiver,avec les fenêtres fermées et avec du double vitrage, ça va mieux. Mais il y a toujours des gens bien alcoolisés qui font l’animation du quartier pratiquement toutes les nuits. Ca fait plutôt glauque et ça fait surtout de la peine de voir cette jeunesse qui, avec le prétexte de s’amuser, gâche sa vie (et celle des autres).
    Je sais, ce que je dis n’apporte rien de bien nouveau… mais j’avais besoin de me défouler.
    Merci pour votre travail. Cordialement,
    Stefano Viale

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