Première réunion du Comité de suivi

de l'installation

du Centre de soins pour toxicomanes

au 110 rue Saint Denis

(27/01/04)

 

 

 

Cette réunion a eu lieu dans les locaux de la mairie du 2ème arrondissement, avec pour objectif d'informer comment ce type de Centre travaille. Françoise Aba nous a représentés lors de cette réunion et a rédigé le compte rendu suivant.

 

Exposé du Dr Alain MOREL, président de la Fédération française d'addictologie : « Soigner les toxicomanes : comment faire ? que peut-on en attendre ? », au cours duquel il a été question des toxicomanes, des conduites addictives en général, des substances psychoactives licites ou illicites dont on peut faire un usage simple, avec abus ou sous la dépendance.

L'objectifs des soins, n'est pas seulement de guérir, mais bien de réduire les dommages, traiter les complications, aider à sortir de la dépendance, aider à éviter la rechute.

Les soins doivent donc être transdisciplinaires (médicaux, psychologiques et sociaux), très accessibles et avec une capacité d'individualisation de la prise en charge.

 

Le DR Guy SEBBAGH, de SOS Drogue International, qui pilote le projet, a signalé qu'il souhaitait vivement travailler avec les associations du quartier, et que, déjà, des habitants se sont proposés pour travailler dans ce centre bénévolement.

 

L'ouverture était prévue au premier trimestre 2004, mais l'obtention d'autorisations multiples, et de démarches administratives auprès de la DDASS, de la Mairie etc. fait que l'objectif est maintenant le premier semestre 2004.

 

L'équipe sera de 19 personnes (correspondant à 16 temps plein), composée de 3 médecins généralistes, un psychiatre, 3 infirmières, 3 animateurs de prévention, agents d'accueil…

 

Ce qui est prévu :

Au rez-de-chaussée : accueil de jour (10h – 18h30) avec petite restauration.

Au sous-sol : sanitaires, douches, WC, espace de repos pour les plus fatigués.

1er et 2ème étage : bureau des médecins généralistes, psychiatre, infirmières : soins et distribution de produits de substitution.

 

L'objectif est consolider le partenariat avec Aux Captifs la Libération, AIDES Ile de France, La Clairière, etc. et de passer une convention pour que les rôles soient bien définis, et assurer la coordination.

 

Le Dr SEBBAGH et le comité de suivi souhaitent vivement qu'il y ait une compréhension mutuelle parmi les habitants du quartier ; il a déjà rencontré les commerçants voisins.

 

Une prochaine réunion est prévue mi-avril, avec la participation cette fois-ci de quelqu'un de l'arsenal répressif, pour répondre aux questions des nuisances, des violences, et problèmes de voisinage que beaucoup se posent encore.